mercredi, juillet 31, 2019

Ces bruits n'existent pas dans la nature

Sifflement strident et continu dans le plafond du wagon du métro : ce bruit n'existe pas dans la nature.
"PSHIIIIIT" assourdissant et répétitif des portes automatiques : ce bruit n'existe pas dans la nature.
Klaxon puissant qui vous prend par surprise : ce bruit n'existe pas dans la nature.
Moteur d'une grosse moto pressée : ce bruit n'existe pas dans la nature.
...
Retour en ville.

mardi, juillet 30, 2019

lundi, juillet 29, 2019

dimanche, juillet 28, 2019

samedi, juillet 27, 2019

vendredi, juillet 26, 2019

mercredi, juillet 24, 2019

Grain de sable

Je ne SUPPPPORTE PAS le contact, pieds nus, sur du carrelage avec grains de sable.

dimanche, juillet 21, 2019

samedi, juillet 20, 2019

50

50 secondes
50 personnes
50 minutes
50 %
50 jours
50 mètres
50 fois
50 ans

vendredi, juillet 19, 2019

Éternité (3)

Une Lune
Étoiles
Filantes
La Grande Ourse
Répétitions
L'infini au-dessus

jeudi, juillet 18, 2019

mercredi, juillet 17, 2019

La folie du caddie

"Nous entrions dans l'immense hypermarché, poussant et remplissant nos caddies frénétiquement de tout ce qui accrochait notre regard, sans compter ni mesurer le coût, le besoin, la quantité qui pourrait rentrer dans le coffre, dzns le réfrigérateur et dans nos estomacs, simplement poussés par l'envie."

mardi, juillet 16, 2019

Éternité (1)

Eau fraîche
Salée
Embruns
Mouvement
Marée
Écume
Horizon
Noir, bleu, vert, gris, argenté
L'océan s'étire, l'océan s'étend.

lundi, juillet 15, 2019

Machinalement

À observer de haut, les passagers (de haut parce que ce TER archi bondé m'oblige à être debout dans le couloir, les jambes coincées entre les bagages), je me demande si les smartphones ne deviennent pas des extensions du cerveau ou de la main.

Une main se réveille et saisit l'objet comme si le cerveau n'avait pas encore commandé ce geste, comme un geste compulsif. Puis le pouce fait défiler des écrans : des applications, pour voir s'il n'y a pas de nouveau message, de nouvelle notification ; des contacts, pour chercher à qui en envoyer un, juste comme ça ; des photos, que l'on regarde même si on les connaît par coeur, plutôt que de faire défiler des souvenirs les yeux fermés.

La main le repose. Et puis quoi... Trois minutes ? Une minute ? Trente secondes plus tard ? Le reprend et répète les mêmes gestes, comme une addiction, comme un fumeur qui grille sa clope sauf qu'une fois terminée le fumeur passe à autre chose tandis qu'avec un téléphone il n'y a pas de fin, il n'y a qu'une faim insatiable.

Le paysage défile, avec ses montagnes, ses gares, ses nuages, arbres, ombres... Et machinalement, la main repose, puis reprend, puis consulte, puis repose cette machine... Dans "machinalement", il y a "machine", d'ailleurs.

dimanche, juillet 14, 2019

vendredi, juillet 12, 2019

"Enfant-sponsor"

Sandales en plastique avec "maPu" écrit en gros 
Lunettes de soleil avec "Ban-Ray" bien visible
Tee-shirt avec "visLe" inscrit sur toute la largeur
Casquette avec logo "keNi"
Short avec les fameuses bandes de "dasdiA"
...
Quelle aubaine pour les fabricants de s'assurer une telle publicité gratuite...

jeudi, juillet 11, 2019

Des courses à échelle humaine

"Nous devions marcher 40 minutes jusqu'au magasin d'alimentation le plus proche, munis de sacs à dos dont le volume et le poids pour le trajet retour limitait nécessairement notre frénésie de consommation."

dimanche, juillet 07, 2019

samedi, juillet 06, 2019

jeudi, juillet 04, 2019

mercredi, juillet 03, 2019

Peut-on regarder le monde comme on regarderait la télévision ?

Regarder le monde comme on regarderait la télé.
Regarder un enfant courir après des papillons,
regarder les piétons improviser leurs pas,
regarder deux personnes débattre sans se couper la parole,
regarder autour de soi et ressentir tant d'émotions,
regarder la ville défiler en pleine descente en vélo,
regarder deux personnes rire, s'aimer, s'embrasser ou s'engueuler,
regarder à 360 sans avoir besoin de casque de réalité virtuelle,
regarder la vie en live,
écouter, goûter, sentir, se laisser happer, se laisser enivrer, se laisser porter,
juste regarder.

lundi, juillet 01, 2019

Extrêmes

Je rêve de ce jour où les humains es regarderont une dernière fois leurs écrans, leurs vies en images, les films d'enfance, un dernier message, un dernier idole une dernière photo d'un voyage lointain, puis les écrans s'éteindront pour toujours.

Je rêve de ce jour où les humains.es recevront chacun à leur naissance une puce greffée sous la peau contenant l'intégralité de toute la création de notre espèce, musicale, littéraire, politique, culturelle, spirituelle, obscène, philosophique...