jeudi, février 28, 2019

lundi, février 25, 2019

70 ans de misogynie ?

À regarder des vieux films américains, les mecs sont en costard, les filles portent de belles robes cintrées et de beaux chapeaux. Société chic. Mais qui choc maintenant : les mecs roulent des mécaniques, y vont de leurs phrases un zeste provocantes, voire grivoises au 3e degré, ils passent une main par-ci autour de la taille ou par-là, là où la galanterie s'arrête tout juste, les filles minaudent à défaut de leur mettre une claque dans la figure, tout le monde joue à ce jeu de pouvoir, surtout lorsque le film montre une femme qui veut réussir ; alors l'amusement des hommes la prend au défi.
Soixante-dix ans au moins de clichés identiques véhiculés par tous ces films, transposés au XXIe siècle dans les séries, les jeux télé, les conversations de salon ou de camping. La femme, toujours et encore relayée aux tâches ménagères, la femme dont l'intelligence surprend les hommes qui sourient pour cacher leur surprise, la femme, canon de beauté porteuse de tous les fantasmes, la femme à qui l'on demande même dans ce film de jouer le rôle d'une "actrice idiote" dont on comprend évidemment que ce serait un rôle de composition. À regarder les vieux films, on comprend mieux le monde d'aujourd'hui.

samedi, février 23, 2019

Enfumage

Si j'habitais en banlieue, dans un pavillon coquet, mon blog serait plein de chants d'oiseaux, de portails et de leurs grincements, de fils électriques, de haies bien taillées.

Si j'habitais en Afrique de l'Ouest, mon blog serait plein de dépaysements et de coupures de courant.

Si j'habitais au milieu de nulle part, il n'y aurait, dans mon blog, rien d'urbain, ni pub, ni bitume, mais que le bruit du vent, des feuilles, des airs.

Si j'habitais au bord de la mer, là, tout au bord de l'océan, mes cahiers seraient plein d'embruns, mon blog refléterait une infinité de bleus, verts, gris, blancs et autres nuances d'argent.

Si j'habitais la lune, mon blog montrerait, perdue dans le noir, une planète bleue qu'on enfume.

jeudi, février 21, 2019

Décélération

Se dépêcher de se dépêcher

Prendre le temps de se dépêcher


Se dépêcher de prendre le temps




Prendre le temps de prendre le temps








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mercredi, février 20, 2019

samedi, février 16, 2019

Impro

La VIE, c'est comme une improvisation en danse, ÇA n'existe pas encore, ÇA existe, ÇA n'existe plus.

vendredi, février 15, 2019

jeudi, février 14, 2019

mercredi, février 13, 2019

J'y vois plus clair dans le brouillard

Que c'est beau une ville plongée dans le brouillard,
lorsque l'on ne voit presque plus les bâtiments.

samedi, février 09, 2019

"Animausités"

Cette personne, tel un gnou détalant de façon hasardeuse devant un lion qu'il n'aurait pas vu, s'élance pour traverser la rue au tout dernier moment tandis que les voitures démarraient.

Le serpent se glisse sans retenir la porte aux autres.

Aujourd'hui, j'ai imaginé que nous, humains,  étions aussi différents les uns des autres que les animaux le sont. Certains se dévorent, d'autres se gênent, certains restent groupés, d'autres vivent en solitaire, il y a ceux qui sont imprévisibles, les victimes, les sournois, les dangereux, les coquets, les étranges...

Et que penserait-on si les animaux jetaient leurs mégots de cigarette n'importe où ?

vendredi, février 08, 2019

jeudi, février 07, 2019

Ô ! TROTTOIRS !

Ô ! Trottoirs Dégueulasses
Tout conchiés de Chiasses

Où les Maîtres laissent leurs Chiens
Y déféquer leurs besoins.

Sans se sentir le besoin
De ramasser leurs biens.

Les Crottes poussent tout partout,
Abandonnées par les toutous.

Et sur le chemin de l'école
La Merde aux semelles Colle.


Non...
Même avec un peu de poésie
Ça pue, les trottoirs de Paris.

mercredi, février 06, 2019

Le poids des mots

... carnaval...
... forêt...
... lettre...
... disparition...
... blanc...
... jours...
... vers...
... rois...
... rien...
... arbre...
... nature...
... bois...
... meurtre...
... homme...
... assoiffés...
... chant...
... ours...
... visages...
... clair...
... amour...
... musique...
... miracle...
... effets...
... hôtel...
... ciel...
... lions...
... ombre...
... guerre...
... rivière...
... éternité ...
... promesses... 

... 
...
... 

Sentir le poids de ces milliards de mots, là, debout, au milieu d'une librairie.

dimanche, février 03, 2019

samedi, février 02, 2019

Les voitures me donnent le bourdon

06h30 du matin.
Le calme du week-end.
Le plaisir d'avoir grande ouverte la fenêtre pour aérer.
L'air froid qui s'engouffre.
J'écoute les oiseaux...
Et de la ville déjà remonte le bourdonnement continu de voitures.

vendredi, février 01, 2019

Peut-on se régénérer au contact des masses ?

Il y a des lieux où l'on peut se régénérer : ces lieux chargés d'énergies, d'émotions, de battements de coeurs, de rayonnements, de milliards de connexion neuronales... Ces lieux où l'on se sépare, l'on se retrouve, l'on attend impatient, l'on exulte ensemble, où l'on pleure ou bien l'on rit ensemble... brassent une énergie phénoménale d'émotions.
Ce sont ces aéroports, ces gares, même les métros bondés, également ces rassemblements, ces stades, ces cinés, ces amphis, ces classes...