vendredi, avril 28, 2017

Plutôt plus tard

Le téléphone sonne. Ce n’est pas le mien, mais celui de ma collègue dont le bureau est face au mien, collé bord à bord. Samedi. Nous sommes peu sur le plateau. Au début, je n’y ai même pas prêté attention.  Il arrive souvent qu’un poste sonne dans le vide, ici ou là, vu les effectifs. Le téléphone sonne.  Je ne pense même pas au fait d’y répondre, s’agissant probablement d’un appel perso. Et puis la personne n’a qu’à appeler sur son portable ; si elle connaît son fixe, elle a certainement son mobile ou bien elle le trouve dans l’annuaire de la boîte…
Le téléphone sonne longtemps. Ou peut-être a-t-il sonné de nouveau. Oui, je commence à l’écouter cette sonnerie. La personne insiste. Ça a l’air important. Urgent peut-être. Je vais peut-être décrocher… Quoique c’est prendre le risque de devoir traiter un problème qui ne me concerne pas…

Ça sonne encore, encore. Je me décide, me lève, fais le tour de mon bureau et saisis le combiné, au moment même où j’entends raccrocher. Trop tard.

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