mercredi, octobre 30, 2019

MANO UNIVERSALIS


Dans la démarche de l’Homme, les mains sont les éléments les plus mobiles et les plus perturbateurs. Pour s’en rendre compte, il suffit de s’asseoir aux abords d’un parc ou d’une rue, et d’observer.
Ici la main gratte, là elle porte, elle remonte un sac sur l’épaule, se pose sur une broche, se croise avec l’autre, tient un téléphone est posée sur le ventre passe dans les bras d’un e autre personne se balance essuie ou frotte une poche arrière tire le fûte vers le bas, pend simplement, lourde, textote, tient un téléphone éteint, est croisée dans le dos s’enfonce dans une poche tire sur le bas du pull fait un signe, a deux doigts joints dans le dos balance une sacoche vide touche son sac tient un ballon touche son pantalon tient la bandoulière du sac gratte le front touche le haut du col touche caresse ou gratte la barbe frotte le dos croise l’autre bras est à hauteur du coude poignet plié vers le haut tient une boîte de pâtisseries tient le bas de son sac tient un papier gratte et tire la peau du cou a juste un pouce dans la poche est posée sur la hanche tient la main d’un enfant tient son paquet des deux mains est à hauteur de coude avec le poignet plié vers le bas est dans la poche d’un blouson tient les manteaux remonte les deux cols de sa veste tire sur les côtés du gilet gratte le haut de l’oreille bouge les doigts vers le haut serre une autre main replace le tissu de sa poche de veste pousse un fauteuil roulant remonte une manche pour lire l’heure, tient un aliment, tire, intimidée, le bas de son gilet fermé, tapote le ventre, fait faire « ta tac » au couvercle en bois de sa boîte de cigarettes suspendue au cou.

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