jeudi, septembre 26, 2019

C'est mortel comme nous vivons avec les morts...

Chacun dans sa tombe. Et pourtant tout le temps ils sont présents,
À ne citer que Confucius, Goethe, Aristote,
à penser à Newton en voyant une pomme, 
à apprendre la disparition d'un grand Homme,
à lire Dolto ou Dostoïevski,
à écouter Bartok ou Dalida,
à danser en pensant à Doussaint,
à revoir un vieux Hepburn ou Dorléac,
à rire d'une Joly ou d'un Coluche,
à humer du Chanel,
à devoir toutes ces mises en lumières à des Volta, des frères Lumière, des Méliès,
à réciter du Yourcenar ou les formules d'Einstein,
à admirer ces toiles de Kahlo ou de Warhol,
à visiter le palais d'une Catherine de Medicis,
à parcourir les pages nécrologiques d'un quotidien,
à tomber sur des vidéos de l'INA, 
à regarder les reconstitutions de guerres ou les commémorations du débarquement,
à retrouver la photo d'une aïeule,
à porter la montre de son père,
...
Combien de fois par jour ne tombe t'on pas sur eux ?

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