9h35, je pars en voyage. En partant d'ici, en auto stop, jusque là-bas. Il aura fallu 4 jours, riches en rencontres variées, avec étapes à la belle-étoile, pour atteindre l'exploitation. Puis les virgules et les points balayant les histoires, nous voici en route pour la Grèce, ou encore le proche-orient. Comment ? À pied, en vélo ou en stop, encore. Plusieurs mois passent. Passent si vite. Il est midi 15, notre échange s'achève là, sans but atteint mais en ayant parcouru un bon bout de discussion ensemble, n'ayant rien vu que des mots.
Minuit. L'embarquement a eu lieu, nous longeons maintenant les côtes éclairées de Macao sur lesquelles je distingue parfaitement ces casinos flottants illuminés gracieusement. Plus tard, plus loin, les drapeaux des deux Corées flottent dans l'air tout près l'un de l'autre. Mais c'est bien le seul élément si similaire. Car les décors qui défilent portés par le courant n'ont rien en commun tant l'un des deux pays paraît archaïque. Le matin s'est levé, emportant ces rêves d'orient.
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