Voir ce que filmait l'homme qui observait les oiseaux en hiver

Des années ont passé…
Voilà qu’aujourd’hui, il découvre des kilomètres de bobines filmées par son père, plusieurs heures de visionnage jamais vues montrant essentiellement la famille.

Mais ce sont les à-côtés, vides de personnages, qui retiennent toute son attention. Ce sont ces images-là, précisément, qui le touchent, qui le font rentrer dans une étrange intimité.

« Quand on filme des gens, ce sont les gens qui bougent et parlent qui habitent la pellicule, se met-il à penser. Filmer un paysage, s’arrêter sur tel bâtiment, zoomer sur un oiseau... c’est comme des pièces d’un puzzle que papa a volontairement choisies, c’est son regard ».

Des pièces d’un puzzle, d’un jeu de piste. Rien de plus que des éléments atemporels, filmés pour leur beauté, leur inspiration. Autant de morceaux choisis qui donnent, le temps de quelques bobines, le temps de voir ce qu’a regardé son père.