lundi, novembre 24, 2014

gueules

Ce soir, il y avait de sacrées gueules dans le métro.
Des gueules de gens ni trop riches ou célèbres pour être dans les magazines people, ni trop pauvres pour être dans Macadam. Des gueules de gens ni trop clandestins, ni trop parisiens. 
Il y avait des gueules fatiguées, marquées, déglinguées, des gueules discrètes, des gueules étonnées, des mal rasées ou des souriantes, il y avait des gueules des quatre coins du monde, il y avait des gueules que l'on ne croise que dans le métro.
Adieu, belles gueules.

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