mercredi, juin 13, 2012

N.O.I.R.


Le palier est dans le noir ; ça sent bon le café.
Ce noir si brillant d'un laque, où le moindre scintillement lointain se reflète.
Ciel noir menaçant.
La lumière s'éteint, le film commence.
Les lignes tracées au crayon noir sont presque invisible.
Les yeux rehaussés de noir, les regards des acteurs de kabuki jouent entre tragique et burlesque.
En s'approchant de la photo, on finit par apercevoir, au fond dans l'obscurité de la pièce, tout ce qui s'y passe.
Si intense, si fort, si puissant... quel éclat, quel rouge !

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