jeudi, septembre 25, 2008

épuisement

en 1952, le "nouveau petit Larousse illustré" définissait ainsi :
"n. m. Action d'épuiser : l'épuisement d'une galerie de mine. Fig. Déperdition de force : mourir d'épuisement. Diminution considérable : l'épuisement des finances."
l'épuisement, c'est lorsqu'on ne peut plus lutter contre la fatigue ; tout peut arriver, on ne réagira pas. dans mes souvenirs, c'est une sensation de repli total, de repos absolu, que l'on côtoie, tard dans la nuit chaude, passager d'un véhicule dans un pays lointain ; on s'en remet au chauffeur, à sa fatigue, aux aléas sur la route, à la destinée. et rien ne peut vous empêcher, dans cet épuisement, dans l'odeur de plumes, de sueur, de moteur en surchauffe, dans la poussière virevoltant, la tête bringueballant sur la barre en métal qui ressort du siège, de dormir sans résistance. sans ressource, là, seulement, on oublie la peur, la douleur.

Aucun commentaire: