samedi, novembre 30, 2019
vendredi, novembre 29, 2019
jeudi, novembre 28, 2019
mercredi, novembre 27, 2019
mardi, novembre 26, 2019
"Expérimenter, essayer... et voir où ça m'emmène"
"Ce matin je me suis lancé dans un projet fou."
"J'ai essayé d'aborder les choses différemment."
"J'ai expérimenté, développé, cherché, observé pour sentir et comprendre."
"Tout un décor à faire !"
"Tant de livres à lire, remplis de pistes, de possibles, de chemins..."
"Demain je ferai différemment."
"J'ai essayé d'aborder les choses différemment."
"J'ai expérimenté, développé, cherché, observé pour sentir et comprendre."
"Tout un décor à faire !"
"Tant de livres à lire, remplis de pistes, de possibles, de chemins..."
"Demain je ferai différemment."
lundi, novembre 25, 2019
dimanche, novembre 24, 2019
samedi, novembre 23, 2019
vendredi, novembre 22, 2019
jeudi, novembre 21, 2019
mercredi, novembre 20, 2019
mardi, novembre 19, 2019
lundi, novembre 18, 2019
Vide
Une semaine étrange, un « vide » dans mon agenda,
un sentiment de « temps gratuit », « un rab de
temps, en plus » qui m’est donné et je compte bien en faire
des moments « extraordinaires » (j’entends justement qui sortent de
l’ordinaire) puisque non préparés : passer du temps avec ma mère, errer
dans la ville, faire quelques trucs qui traînent sur une « todolist »
depuis des semaines voire des mois, lire, respirer... Je ne devais pas être ici tout ce temps.
dimanche, novembre 17, 2019
samedi, novembre 16, 2019
vendredi, novembre 15, 2019
jeudi, novembre 14, 2019
Stérile ou fertile ?
La vidéo ne trompe-t-elle pas nos
émotions ?
Je suis assis à une table, à
attendre mon sandwich « foie de volailles » dans un snack
marocain. Sur l’écran en face de moi, volume coupé, une belle chaîne
documentaire diffuse un reportage, vraisemblablement sur un hôpital
dans un pays en développement. Régulièrement, le déroulé est
entrecoupé de l’interview d’une personne en studio qui doit
raconter le fil de l’histoire ou commenter le reportage. Mais
est-ce un vrai reportage terrain ou une mise en scène ?
Je prends du recul, l’absence de son et
de voix facilitant cette distance à l’image, et j’entame une
réflexion sur les émotions que je perçois.
En analysant l’image, je constate que le tournage caméra à l’épaule fait beaucoup bouger l’image.
Que le montage hache les plans, qui durent parfois moins d'une seconde. J’observe les très gros plans, au plus près des jambes
d’un malada que l’on porte à mains nues, je
remarque les plans cadrant un barreau au premier plan, flou. Je note
les zooms, décadrages, tournages au niveau du sol presque, effets de
flou sur le pourtour de l’image, effets sur la couleur générale,
plutôt désaturée.
Puis je ressens, des
émotions telles que palpitation, stress, et des
sentiments d’impuissance, d’élan humanitaire, d’écoeurement
peut-être…
Puis je réalise que ces
sentiments ne sont pas dus aux contenus des images de cet
hôpital sale, démuni, pauvre, à l’hygiène catastrophique mais
qu’ils sont très certainement dus aux images elles-mêmes
comme vecteurs d’information, à la manière de les montrer, de
manière chaotiques, mouvantes, "travaillées pour...".
C’est-à-dire que c'est comme si d’un côté j’ai
le contenu des images représentant un hôpital avec ses odeurs, sa
luminosité, sa « vie propre », avec sa temporalité, où le temps existe, probablement lent, un
temps "fertile" pour l’observateur, vecteur si
j’avais pu accéder à cette qualité d'images, d’émotions fortes, lentes, profondes,
sincères. Et comme si de l’autre côté j’ai l’image, au sens
technique, et le montage, qui deviennent seuls vecteurs d’émotion
tant ils prennent de la place, comme s’ils vomissaient leurs
intentions sur ma table, avec un temps accéléré, un temps "stérile", une mise en scène
que je subis, des images travaillées, porteurs d’une émotion
totalement paralysante.
mercredi, novembre 13, 2019
mardi, novembre 12, 2019
Un temps suspendu dans cette éternité.
Je suis ici, debout, et je ressens...
Je ressens l'éternité. Debout parmi ces tombes ocres, jaunes, roses ou blanches, entouré du vide, d'un vide éternel, vide du silence, vide de vie, je fais
face à l'océan, mouvant, dont les vagues que j'entends, en contrebas, dans un élan infini, s'abattent,
encore, encore, et encore, sans relâche, éternellement.
lundi, novembre 11, 2019
dimanche, novembre 10, 2019
samedi, novembre 09, 2019
vendredi, novembre 08, 2019
"Découvrez les innovations qui facilitent votre quotidien"
Grâce à ce slogan publicitaire, les innovations technologiques* se rangent maintenant sur la même étagère** que fourchette, oreiller, balai, marteau, PQ, éponge, tampons hygiéniques...
* enceintes connectées, montres connectées, tampons connectés, stylos connectés, lunettes connectées, ... connectées...
** et dans nos moeurs
* enceintes connectées, montres connectées, tampons connectés, stylos connectés, lunettes connectées, ... connectées...
** et dans nos moeurs
jeudi, novembre 07, 2019
En réalité
Alors en réalité, j'ai compris qu'il n'y avait rien... Rien que la réalité.
Le passé, irréversible, et le futur, imprévisible, n'ont rien de réel tant tout se passe ici, là, maintenant, réellement maintenant.
Le passé, irréversible, et le futur, imprévisible, n'ont rien de réel tant tout se passe ici, là, maintenant, réellement maintenant.
mercredi, novembre 06, 2019
REGARDER : garder de nouveau
Le Monde nous fait-il de plus en plus regarder tous dans la même direction ?
Droit devant à regarder la télévision chez soi ou bien une chaîne d'info dans un resto, assister à un concert dans un stade de 90 000 places, courber la tête au-dessus des écrans de nos smartphones, guetter le quai de départ de son prochain train ou le temps de retard dudit train sur grand ou petit écran, converger nos regards vers les mêmes idoles, les mêmes icônes, les mêmes dieux ou chacun nos dieux, les mêmes politiques et les mêmes stars people, les mêmes box offices, les mêmes reines des neiges ou kardashian... Que c'est chiant.
Quand est-e qu'on se regarde ?
Que se passerait-il si nous recommencions à nous re-garder ?
"Regarder" viendrait de l'allemand "warten", signifiant aussi "faire attention", "prendre garde".
Aujourd'hui dans ces différentes rames de métro, j'ai cherché les autres du regard. La tête droite, les yeux bien ouverts, j'ai scruté les personnes qui m'entouraient et dont je pouvais voir les visages tout près de moi ou plus loin dans le wagon. À chaque tentative, dans chaque nouveau wagon, alors que je pouvais accéder à une trentaine de visages, je n'ai pu croiser le regard furtif que de seulement trois ou quatre personnes.
Regardez-vous-même, vous verrez.
Droit devant à regarder la télévision chez soi ou bien une chaîne d'info dans un resto, assister à un concert dans un stade de 90 000 places, courber la tête au-dessus des écrans de nos smartphones, guetter le quai de départ de son prochain train ou le temps de retard dudit train sur grand ou petit écran, converger nos regards vers les mêmes idoles, les mêmes icônes, les mêmes dieux ou chacun nos dieux, les mêmes politiques et les mêmes stars people, les mêmes box offices, les mêmes reines des neiges ou kardashian... Que c'est chiant.
Quand est-e qu'on se regarde ?
Que se passerait-il si nous recommencions à nous re-garder ?
"Regarder" viendrait de l'allemand "warten", signifiant aussi "faire attention", "prendre garde".
Aujourd'hui dans ces différentes rames de métro, j'ai cherché les autres du regard. La tête droite, les yeux bien ouverts, j'ai scruté les personnes qui m'entouraient et dont je pouvais voir les visages tout près de moi ou plus loin dans le wagon. À chaque tentative, dans chaque nouveau wagon, alors que je pouvais accéder à une trentaine de visages, je n'ai pu croiser le regard furtif que de seulement trois ou quatre personnes.
Regardez-vous-même, vous verrez.
mardi, novembre 05, 2019
lundi, novembre 04, 2019
Je n'ai reconnu personne.
Combien de personnes croisées, à marcher les uns les autres à contre-courant ?
Combien de personnes croisées, aspiré dans ma direction par ce flux incessant ?
Combien de personnes se sont engouffrées dans ces boyaux souterrains ?
Combien de personnes croisées en quelques minutes seulement, alors que chacun regagne son quai, impatient ?
J'ai tenté de compter... 300 personnes en sens inverse, en 80 secondes. Nous sommes bien autant de mon côté à aller dans l'autre direction.
Et je n'ai reconnu personne... Aucun visage... Personne...
- Heure de pointe d'une gare d'interconnexion train de banlieue-métro-rer -
Combien de personnes croisées, aspiré dans ma direction par ce flux incessant ?
Combien de personnes se sont engouffrées dans ces boyaux souterrains ?
Combien de personnes croisées en quelques minutes seulement, alors que chacun regagne son quai, impatient ?
J'ai tenté de compter... 300 personnes en sens inverse, en 80 secondes. Nous sommes bien autant de mon côté à aller dans l'autre direction.
Et je n'ai reconnu personne... Aucun visage... Personne...
- Heure de pointe d'une gare d'interconnexion train de banlieue-métro-rer -
dimanche, novembre 03, 2019
samedi, novembre 02, 2019
Né avec...
2019
Né avec les enceintes connectées
Né avec la voiture autonome
Né avec les montres connectées
Né avec les smartphones, tablettes…
2000
Né avec les nanotechnologies
Né avec le GPS
Né avec Internet
1971
Né avec la télévision
Né avec le direct à la télé
Né avec le fait que l’Homme soit allé sur la Lune
Né avec le téléphone
Né avec la sonde Pioneer 10, première sonde spatiale à quitter le
système solaire, en construction
1850
Né avec l’appareil photo
Né avec le télégraphe
Né avec le béton armé
Né avec la pile électrique
1500
Né avec l’imprimerie
Né avec le canon
200 après JC
Né avec la torture
- 2 000 avant JC
Né avec la guerre
Né avec la domestication des animaux
- 30 000 avant JC
Né avec les armes
- 350 000 avant JC
Né avec le feu
-2 600 000 avant JC
Né avec la chasse
-3 300 000 avant JC
Né avec les outils
vendredi, novembre 01, 2019
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