Dans la
démarche de l’Homme, les mains sont les éléments les plus mobiles et les plus
perturbateurs. Pour s’en rendre compte, il suffit de s’asseoir aux abords d’un
parc ou d’une rue, et d’observer.
Ici la main
gratte, là elle porte, elle remonte un sac sur l’épaule, se pose sur une
broche, se croise avec l’autre, tient un téléphone est posée sur le ventre
passe dans les bras d’un e autre personne se balance essuie ou frotte une poche
arrière tire le fûte vers le bas, pend simplement, lourde, textote, tient un téléphone
éteint, est croisée dans le dos s’enfonce dans une poche tire sur le bas du
pull fait un signe, a deux doigts joints dans le dos balance une sacoche vide
touche son sac tient un ballon touche son pantalon tient la bandoulière du sac
gratte le front touche le haut du col touche caresse ou gratte la barbe frotte
le dos croise l’autre bras est à hauteur du coude poignet plié vers le haut
tient une boîte de pâtisseries tient le bas de son sac tient un papier gratte
et tire la peau du cou a juste un pouce dans la poche est posée sur la hanche tient
la main d’un enfant tient son paquet des deux mains est à hauteur de coude avec
le poignet plié vers le bas est dans la poche d’un blouson tient les manteaux
remonte les deux cols de sa veste tire sur les côtés du gilet gratte le haut de
l’oreille bouge les doigts vers le haut serre une autre main replace le tissu
de sa poche de veste pousse un fauteuil roulant remonte une manche pour lire l’heure,
tient un aliment, tire, intimidée, le bas de son gilet fermé, tapote le ventre,
fait faire « ta tac » au couvercle en bois de sa boîte de cigarettes
suspendue au cou.
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