Je me suis pris un vent.
Un vent fort, imposant, déstabilisant. Il surprend, il décoiffe, il dessèche les yeux. Il se faufile, fonce et se fracasse partout, contourne, se retourne, part en vrille. De là-haut, au-dessus des cimes, j'observe les branches et les feuilles se cabrer à la manière des vagues d'Hokusai. Le bruit des feuilles est à peine audible tant le vent s'engouffre dans mes oreilles avec puissance. J'ai pris des notes, le vent les a emportées.
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