samedi, juin 30, 2018
vendredi, juin 29, 2018
En été
Les longues journées d'été, à vivre des premières lueurs bien avant le lever du soleil jusqu'au noir de la nuit.
Les courtes nuits d'été pour récupérer, du noir de la nuit aux premières lueurs du jour.
Les courtes nuits d'été pour récupérer, du noir de la nuit aux premières lueurs du jour.
jeudi, juin 28, 2018
mercredi, juin 27, 2018
mardi, juin 26, 2018
lundi, juin 25, 2018
dimanche, juin 24, 2018
samedi, juin 23, 2018
vendredi, juin 22, 2018
Effleurer : "Examiner superficiellement quelqu'un, quelque chose"
Je ne suis pas sûr que j'aimerais me croiser...
Il m'arrive parfois de croiser quelqu'un qui ressemble fortement à une autre personne que je connais.
Il m'arrive parfois de croiser quelqu'un qui ressemble fortement à une autre personne que je connais.
Ces deux personnes ne se ressemblent pas forcément comme des sosies mais leurs attitudes, leurs silhouettes, un regard, les timbres des voix, voire la douceur ou la poigne sont similaires.
Si je me croisais, j'aurais peur de ne pas me reconnaître... ou de me reconnaître.
Aucun écran ne remplacera jamais ce que je vois
Full 3d
Full surround
Un corbeau qui vient se poser tout près de moi et que je fais s'envoler d'un coup de pied au sol
Une jeune femme assise sur l'herbe, qui regarde vers moi... et PEUT me voir !!!
Un arbre, la texture du tronc en full HD.
Je m'avance dans le décor puis effleure son écorce.
Ces écrans que l'on effleure pour faire défiler sa vie.
jeudi, juin 21, 2018
mercredi, juin 20, 2018
mardi, juin 19, 2018
0% naturel
Aujourd'hui je n'ai pas touché un seul arbre, ni la surface de l'eau, ni l'eau de pluie. Je n'ai quasiment pas eu de contact physique avec quiconque hormis quelques bises et poignées de main au bureau. Je n'ai pas le souvenir d'avoir entendu les oiseaux ni senti la moindre odeurs de fleurs ou de plantes. Je n'ai même pas senti le soleil sur ma peau.
Par contre, j'ai senti les odeurs de GPL, d'échappements en tous genre, de cigarettes, de déjections de chiens, j'ai encaissé les sonneries stridentes des métros, les klaxons hystériques, les pétarades des grosses cylindrées, j'ai touché le froid et le chaud des barres dans le métro, des claviers insipides d'ordinateurs, des bouts de bics et autres plastiques souples, durs ou merdiques.
Par contre, j'ai senti les odeurs de GPL, d'échappements en tous genre, de cigarettes, de déjections de chiens, j'ai encaissé les sonneries stridentes des métros, les klaxons hystériques, les pétarades des grosses cylindrées, j'ai touché le froid et le chaud des barres dans le métro, des claviers insipides d'ordinateurs, des bouts de bics et autres plastiques souples, durs ou merdiques.
lundi, juin 18, 2018
dimanche, juin 17, 2018
samedi, juin 16, 2018
vendredi, juin 15, 2018
jeudi, juin 14, 2018
mercredi, juin 13, 2018
mardi, juin 12, 2018
lundi, juin 11, 2018
dimanche, juin 10, 2018
samedi, juin 09, 2018
Plein les bottes !
La désagréable sensation au moment
d'enlever des bottes en caoutchouc, bien serrées au niveau des
chevilles et dans lesquelles on a bien transpiré.
vendredi, juin 08, 2018
jeudi, juin 07, 2018
Odeurs de la ville
En traversant la ville à pied et en
vélo aujourd'hui, j'ai senti...
… des odeurs de gazole et de GPL, de
frites, de clodo, de poubelles, de boulangerie, de chlore, de
parfums, de sexe, presque, en traversant ce quartier chaud, de shit,
de plastique brûlé, de McDo.
J'aurai pu également sentir, comme
d'autres fois, des odeurs de vinasse, de bièrasse, de vomi, de vase,
d'humus ou de fleurs. Une autre fois sûrement.
mercredi, juin 06, 2018
mardi, juin 05, 2018
lundi, juin 04, 2018
Salle d'entente
Ce matin, tôt, deux connaissances, la quarantaine bien entamée (quoi que les deux personnages de ce brève récit pourraient avoir n'importe quel autre âge), se sont croisées dans la salle d'attente impersonnelle d'un laboratoire d'analyses médicales. Il est tôt car c'est souvent le matin au saut du lit, le ventre vide, que l'on fait les divers examens de sang ou autre.
Dans un premier temps, nous ne nous sommes pas du tout reconnus, tellement le temps a passé et le lieu, inapproprié pour se donner un quelconque rancard, ne laisserait pas imaginer y croiser quelqu'un que l'on connaîtrait. Puis le doute faisant, assis non loin l'un de l'autre et chacun plongé dans un magazine de salle d'attente (ceux-là même que l'on ne lit QUE dans les salles d'attente) ou un portable, je me lance :
"- On se connait ? Tu es...
- Oui ! Je ne t'avais pas reconnu !"
Puis la discussion s'installe, cordiale, sur la famille, le boulot, quelques souvenirs.
Puis...
Puis, alors que je l'écoute me raconter ses projets en cours, une "technicienne d'analyses médicale" m'appelle. La discussion s'arrête net, là, maintenant, précisément, coupée en plein milieu d'une phrase dont je n'aurai jamais la fin.
En ressortant, il n'est plus là. Nous n'avons échangé ni numéro, ni au-revoir, ni rien.
Dans un premier temps, nous ne nous sommes pas du tout reconnus, tellement le temps a passé et le lieu, inapproprié pour se donner un quelconque rancard, ne laisserait pas imaginer y croiser quelqu'un que l'on connaîtrait. Puis le doute faisant, assis non loin l'un de l'autre et chacun plongé dans un magazine de salle d'attente (ceux-là même que l'on ne lit QUE dans les salles d'attente) ou un portable, je me lance :
"- On se connait ? Tu es...
- Oui ! Je ne t'avais pas reconnu !"
Puis la discussion s'installe, cordiale, sur la famille, le boulot, quelques souvenirs.
Puis...
Puis, alors que je l'écoute me raconter ses projets en cours, une "technicienne d'analyses médicale" m'appelle. La discussion s'arrête net, là, maintenant, précisément, coupée en plein milieu d'une phrase dont je n'aurai jamais la fin.
En ressortant, il n'est plus là. Nous n'avons échangé ni numéro, ni au-revoir, ni rien.
dimanche, juin 03, 2018
samedi, juin 02, 2018
vendredi, juin 01, 2018
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