mardi, juin 30, 2015
lundi, juin 29, 2015
dimanche, juin 28, 2015
samedi, juin 27, 2015
vendredi, juin 26, 2015
Ah l'été...
... L'été, c'est quand, après avoir cherché le soleil pendant trois saisons, on recherche l'ombre.
jeudi, juin 25, 2015
mercredi, juin 24, 2015
comment décrire une odeur ?!
Comment décrire l'odeur si particulière d'un camion-poubelle, où des centaines de déchets divers se mélangent en une effluve caractéristique ?
Comment décrire l'odeur d'un magasin de chaussures, où le cuir, le plastique, le caoutchouc se battent pour prédominer ?
Comment décrire cette odeur de fromages qui s'échappe de la fromagerie jusque dans la rue ?
Et celle du fleuriste ?
De la rôtisserie ?
Mais aussi d'un laboratoire médical, d'un opticien, d'une boulangerie bien sûr, d'un traiteur chinois, celle, envahissante, d'une brûlerie... Et encore et encore...
Et lorsque tous ces univers finissent par se retrouver, jetés-broyés-désagrégés-mélangés, nous retrouvons de nouveau cette odeur si particulière de camion-poubelle.
Comment décrire l'odeur d'un magasin de chaussures, où le cuir, le plastique, le caoutchouc se battent pour prédominer ?
Comment décrire cette odeur de fromages qui s'échappe de la fromagerie jusque dans la rue ?
Et celle du fleuriste ?
De la rôtisserie ?
Mais aussi d'un laboratoire médical, d'un opticien, d'une boulangerie bien sûr, d'un traiteur chinois, celle, envahissante, d'une brûlerie... Et encore et encore...
Et lorsque tous ces univers finissent par se retrouver, jetés-broyés-désagrégés-mélangés, nous retrouvons de nouveau cette odeur si particulière de camion-poubelle.
mardi, juin 23, 2015
Perceptibles changements
Un tas de sable égrainé par le vent
des fleurs qui auront perdu quelques pétals
le reflet de l'eau
ces touristes, qui prennent pas tout à fait les mêmes poses devant ces monuments, mais presque,
tous ces nuages
la tour de ce lieu de culte rosi par le soleil couchant
ce même soleil qui surgit d'une autre rue
ces presque-mêmes joggeurs tardifs et fêtards en avance,
ce même flot continu de véhicules, la quasi totalité de mêmes couleurs gris-noir qu'hier
qu'hier soir à la même heure
qu'hier soir sur le même parcours
juste d'infimes perceptibles changements.
des fleurs qui auront perdu quelques pétals
le reflet de l'eau
ces touristes, qui prennent pas tout à fait les mêmes poses devant ces monuments, mais presque,
tous ces nuages
la tour de ce lieu de culte rosi par le soleil couchant
ce même soleil qui surgit d'une autre rue
ces presque-mêmes joggeurs tardifs et fêtards en avance,
ce même flot continu de véhicules, la quasi totalité de mêmes couleurs gris-noir qu'hier
qu'hier soir à la même heure
qu'hier soir sur le même parcours
juste d'infimes perceptibles changements.
lundi, juin 22, 2015
dimanche, juin 21, 2015
à trois temps
Sur un air de valse, j'ai croisé une amie et ses enfants, d'autres connaissances, un ancien prof, un ami d'enfance, un cousin éloigné, une ex, de vieux camarades, moi enfant.
samedi, juin 20, 2015
vendredi, juin 19, 2015
jeudi, juin 18, 2015
proximiscuité
Dos à dos, face à face, fesse à fesse, hanche contre hanche, le nez à hauteur d'aisselles, les odeurs collées entre elles, des regards qui se croisent de si près... J'avais oublié que le métro imposait tant de procheté.
mercredi, juin 17, 2015
mardi, juin 16, 2015
lundi, juin 15, 2015
everything is NOT under contrwollll
Que contrôle t-on vraiment ?
Ses mouvements ? Pas toujours
Ses pensées ? Pas la nuit
Ses pulsions ? Pas tout le monde
Ses enfants ? ça se saurait
Ses intestins ? Peel it, boil it or forget it
Les autres ? Moins que jamais
Ses données personnelles, enregistrées par une montre connectée ? Oui, et alors ?
Sa respiration ? Ouf !
Ses mouvements ? Pas toujours
Ses pensées ? Pas la nuit
Ses pulsions ? Pas tout le monde
Ses enfants ? ça se saurait
Ses intestins ? Peel it, boil it or forget it
Les autres ? Moins que jamais
Ses données personnelles, enregistrées par une montre connectée ? Oui, et alors ?
Sa respiration ? Ouf !
dimanche, juin 14, 2015
Au printemps
"Au printemps, les décolletés des parisiennes sont comme des bourgeons qui laissent présager de belles fleurs."
samedi, juin 13, 2015
vendredi, juin 12, 2015
jeudi, juin 11, 2015
mercredi, juin 10, 2015
mardi, juin 09, 2015
lundi, juin 08, 2015
Poème à toute vitesse
Réveil, douche, thé d'une main biberon de l'autre, s'habiller, l'habiller, filer, pédaler, quitter, pédaler pédaler pédaler, une insulte par-ci, une insulte par-là, pédaler, le long du fleuve enfin de l'air, pédaler suer arriver badger se changer boulonner turbiner bûcher bosser pause eau pause sandwich boulonner boulonner boulonner saluer pédaler pédaler pédaler longer remonter s'arrêter démarrer continuer tourner pédaler arriver trempé dîner laver se laver coucher se coucher.
dimanche, juin 07, 2015
"tue-la !"
ce matin à l'aire de jeux,
il y a une jolie petite fille blonde de confession juive, vu son papa, un petit garçon chinois, d'autres enfants d'origine africaine, un fillette plutôt caucasienne, un petit arabe, ma fille, un autre enfant musulman, avec sa petite soeur, vu la maman, une fille française de souche, peut-être baptisée,ou non, des enfants indiens (d'ailleurs, à mon oreille gauche, les femmes parlent arabe, à mon oreille droite, deux autres femmes parlent hindi ou tamoul), un garçon de bonne famille plutôt au look catho, un enfant dont les parents ont l'air afghans, d'autres arabes dont les mamans ne sont pas voilées, d'autres mamans asiatiques, d'autres mamans vêtues d'une jolie petite robe sexy, une vieille femme noire, un jeune beur, moi.
ce matin à l'aire de jeux, deux jeunes garçons jouent ensemble : "tue-là !" dit l'un en montrant une fillette.
ce matin à l'aire de jeux, le soleil brille pour tout le monde.
il y a une jolie petite fille blonde de confession juive, vu son papa, un petit garçon chinois, d'autres enfants d'origine africaine, un fillette plutôt caucasienne, un petit arabe, ma fille, un autre enfant musulman, avec sa petite soeur, vu la maman, une fille française de souche, peut-être baptisée,ou non, des enfants indiens (d'ailleurs, à mon oreille gauche, les femmes parlent arabe, à mon oreille droite, deux autres femmes parlent hindi ou tamoul), un garçon de bonne famille plutôt au look catho, un enfant dont les parents ont l'air afghans, d'autres arabes dont les mamans ne sont pas voilées, d'autres mamans asiatiques, d'autres mamans vêtues d'une jolie petite robe sexy, une vieille femme noire, un jeune beur, moi.
ce matin à l'aire de jeux, deux jeunes garçons jouent ensemble : "tue-là !" dit l'un en montrant une fillette.
ce matin à l'aire de jeux, le soleil brille pour tout le monde.
samedi, juin 06, 2015
vendredi, juin 05, 2015
jeudi, juin 04, 2015
mercredi, juin 03, 2015
mardi, juin 02, 2015
lundi, juin 01, 2015
Un jour sans rustine
A force de faire et refaire ce parcours à vélo, de jour en jour, aux mêmes horaires, finissait par arriver un épuisement des lieux, des palais, des gens croisés et de leurs habitudes.
12 kilomètres aller, 12 kilomètres retour.
Les uns remplaçaient les autres, tantôt le matin, pour un footing, des étirements, un trajet en retard... Et le soir, pour faire la queue avant d'embarquer, pour un pique-nique, un apéro, une balade...
Cela allait jusqu'à épuisement des futilités : "tiens ! lui a ceci" ; "tiens ! le ciel est particulier ce soir" ; "tiens ! je n'avais jamais remarqué cette toute petite pierre, sur ce pont"...
Serait-ce la fin du "rien" ?
Je pédale sans même prêter attention aux feux, aux lieux, aux carrefours, la routine... C'est la routine, que rien ne vient perturber, un jour de routine, un jour sans rustine.
12 kilomètres aller, 12 kilomètres retour.
Les uns remplaçaient les autres, tantôt le matin, pour un footing, des étirements, un trajet en retard... Et le soir, pour faire la queue avant d'embarquer, pour un pique-nique, un apéro, une balade...
Cela allait jusqu'à épuisement des futilités : "tiens ! lui a ceci" ; "tiens ! le ciel est particulier ce soir" ; "tiens ! je n'avais jamais remarqué cette toute petite pierre, sur ce pont"...
Serait-ce la fin du "rien" ?
Je pédale sans même prêter attention aux feux, aux lieux, aux carrefours, la routine... C'est la routine, que rien ne vient perturber, un jour de routine, un jour sans rustine.
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