Tout simplement parce qu'à 40 ans on a vécu 40 mois de septembre, 40 étés, 40 saint-sylvestre, 40 anniversaires... et que c'est la répétitivité des événements et leur "accumulation" qui donne le sentiment de récurrence accélérée.
Pour un enfant de 8 ans, Noël est un événement rare car vécu peu de fois, et donc un événement lointain, tandis que pour un adulte, qui en aura vécu 5 fois plus, la fréquence de l'événement s'accélère avec les années.
Il en va de même pour le travail, un enfant changeant de section chaque année alors qu'un adulte va enfiler 12, 15, 18 années d'ancienneté dans un même milieu professionnel, accentuant une fois encore le sentiment de défilement, qui pourrait faire tomber... dans la routine.
mardi, septembre 30, 2014
lundi, septembre 29, 2014
dimanche, septembre 28, 2014
Voler encore
J'ai rêvé.
Cela m'était déjà arrivé, voilà un bout de temps déjà.
Rêvé que je volais.
Je volais par mes propres moyens.
Je survolais les maisons, les gens, les paysages.
Une sensation incroyable de légèreté,
de pouvoir en un bond flotter dans les airs.
Il paraît qu'une fois que l'on a expérimenté le parapente,
ces rêves cessent,
comme si la réalité gommait le songe.
Nos ancêtres en ont-ils rêvé ?
Cela m'était déjà arrivé, voilà un bout de temps déjà.
Rêvé que je volais.
Je volais par mes propres moyens.
Je survolais les maisons, les gens, les paysages.
Une sensation incroyable de légèreté,
de pouvoir en un bond flotter dans les airs.
Il paraît qu'une fois que l'on a expérimenté le parapente,
ces rêves cessent,
comme si la réalité gommait le songe.
Nos ancêtres en ont-ils rêvé ?
samedi, septembre 27, 2014
vendredi, septembre 26, 2014
jeudi, septembre 25, 2014
la lente descente
il y a quelques semaines encore, à cette heure du matin, au bout de la rue le Soleil me faisait face.
Aujourd'hui, il a amorcé sa lente descente pour les trois prochains mois.
Aujourd'hui, il a amorcé sa lente descente pour les trois prochains mois.
mercredi, septembre 24, 2014
TROIS minutes en Moins
Synchronisation de mon téléphone
réglage automatique de l'heure sur 14:14 au lieu des 14:11 un instant plus tôt
trois minutes se sont évaporées en une seconde
ça m'a fait un choc
réglage automatique de l'heure sur 14:14 au lieu des 14:11 un instant plus tôt
trois minutes se sont évaporées en une seconde
ça m'a fait un choc
mardi, septembre 23, 2014
lundi, septembre 22, 2014
dimanche, septembre 21, 2014
Ça pourrait être
Promenade matinale
Entouré de nature embrumée
Ça pourrait être le Japon
Reflets parfaits sur la rivière sinueuse
Personne autour, il est tôt
Ça pourrait être une rivière du Laos
Le chant d'un coq matinal
Un avion haut dans le ciel le coupe en deux
Ça pourrait être l'Indonésie
Un train arrive en gare
Ça pourrait être le mien.
Entouré de nature embrumée
Ça pourrait être le Japon
Reflets parfaits sur la rivière sinueuse
Personne autour, il est tôt
Ça pourrait être une rivière du Laos
Le chant d'un coq matinal
Un avion haut dans le ciel le coupe en deux
Ça pourrait être l'Indonésie
Un train arrive en gare
Ça pourrait être le mien.
samedi, septembre 20, 2014
vendredi, septembre 19, 2014
Et en face, qu'est-ce qu'il y a ?
Un autre continent
Une autre famille
Un autre magasin
Un concurrent
Son miroir
Un mur
La mort
Jules-de-chez-Smith
Une autre famille
Un autre magasin
Un concurrent
Son miroir
Un mur
La mort
Jules-de-chez-Smith
jeudi, septembre 18, 2014
mercredi, septembre 17, 2014
arrêt sur image
Un carrefour d'une mégalopole.
Carrefour saturé, voitures à touche-touche,
un camion bouche, les motos se faufilent.
Les moteurs s'impatientent
concert de klaxons
d'insultes
de sirènes
vacarme épuisant de machines-nettoyeuses
de moteurs puissants, d'accélérations
devant ces sons assourdissants les oreilles saturent, les yeux se crispent.
Un carrefour d'une mégalopole.
Carrefour saturé, voitures à touche-touche,
un camion bouche, les motos se faufilent.
Dans le silence dans lequel je la regarde, cette photo magnifiant le trafic et l'urbain devient belle, chargée de sens et de poésie esthétique.
Carrefour saturé, voitures à touche-touche,
un camion bouche, les motos se faufilent.
Les moteurs s'impatientent
concert de klaxons
d'insultes
de sirènes
vacarme épuisant de machines-nettoyeuses
de moteurs puissants, d'accélérations
devant ces sons assourdissants les oreilles saturent, les yeux se crispent.
Un carrefour d'une mégalopole.
Carrefour saturé, voitures à touche-touche,
un camion bouche, les motos se faufilent.
Dans le silence dans lequel je la regarde, cette photo magnifiant le trafic et l'urbain devient belle, chargée de sens et de poésie esthétique.
mardi, septembre 16, 2014
lundi, septembre 15, 2014
dimanche, septembre 14, 2014
1 heure de rails
Continuum parfait.
Deux lignes constamment parallèles paraissant, pour celui qui se prête au jeu, immobiles.
Seul défile à 150 km/h le paysage, qui se décompose en une multitude de traits horizontaux.
À fixer sans faillir ces lames à belle vitesse, les voici qui s'éloignent, se scindent, se rejoignent, sans rupture, finissant par vibrer telles des cordes de guitare.
Deux lignes constamment parallèles paraissant, pour celui qui se prête au jeu, immobiles.
Seul défile à 150 km/h le paysage, qui se décompose en une multitude de traits horizontaux.
À fixer sans faillir ces lames à belle vitesse, les voici qui s'éloignent, se scindent, se rejoignent, sans rupture, finissant par vibrer telles des cordes de guitare.
samedi, septembre 13, 2014
Les bruits de la nuit
2 heures du matin.
A l'extérieur.
Immobiles.
Loins du silence imposé par les doubles vitrages, nous écoutons la nuit.
A l'extérieur.
Immobiles.
Loins du silence imposé par les doubles vitrages, nous écoutons la nuit.
vendredi, septembre 12, 2014
C limite
Celle qui sépare le jour de la nuit
Celle que l'on dépasse et celles que l'on dépasse
Borderline, elle est spatiale, temporelle, vitale, sympa, vulgaire ou acceptable
A la limite celle qui nous échappe est "no limit".
jeudi, septembre 11, 2014
mercredi, septembre 10, 2014
Qu'est-ce qu'on peut se prendre la tête pour 20 boules
Ce matin, se sont trouvées en pleine rue 20 euros, devant la roue avant de mon vélo.. Enfin, c'est un coursier black qui m'a klaxonné pour me le montrer.
- "Y sont à vous, vous les avez vus en premier
- Non, allez-y", me répond-il
- "Si si, j'insiste !" en les lui tendant
Il fait un signe de refus de la main, sourire aux lèvres ; le feu au vert, il file.
Le billet qui est mien maintenant, serré entre ma main et le frein, je file aussi, une seule question en tête : qu'est-ce que je peux faire de spécial avec ?
Humanitaire ? Je donne déjà.
Un gros lot pour un clodo ?
Ou bien tout autre chose... Si ces euros achetaient ma bonne conduite, au sens propre, c'est-à-dire ne plus râler dans cette jungle urbaine mais au contraire laisser filer quand un mec grille un feu, ou encore sourire à un marcheur qui traverse sous mes roues loin d'un passage piéton, ou bien m'effacer devant les 4x4 qui forcent le passage dans une rue trop étroite......
Ce type est peut être un ange qui me met au défi.
Évidemment, si ce sont les vôtres et que vous vous souvenez du numéro, je me ferai un plaisir de vous rendre ces quelques euros bienfaisant.
Ou je les laisse traîner dans une poche jusqu'au jour où ils pourraient rendre service.Ou encore je les remets au même endroit, pour que les uns puis les autres puissent avoir le choix de les prendre ou de les laisser, tel une pierre sacrée que l'on vient toucher pour y trouver le salut. Salut !
- "Y sont à vous, vous les avez vus en premier
- Non, allez-y", me répond-il
- "Si si, j'insiste !" en les lui tendant
Il fait un signe de refus de la main, sourire aux lèvres ; le feu au vert, il file.
Le billet qui est mien maintenant, serré entre ma main et le frein, je file aussi, une seule question en tête : qu'est-ce que je peux faire de spécial avec ?
Humanitaire ? Je donne déjà.
Un gros lot pour un clodo ?
Ou bien tout autre chose... Si ces euros achetaient ma bonne conduite, au sens propre, c'est-à-dire ne plus râler dans cette jungle urbaine mais au contraire laisser filer quand un mec grille un feu, ou encore sourire à un marcheur qui traverse sous mes roues loin d'un passage piéton, ou bien m'effacer devant les 4x4 qui forcent le passage dans une rue trop étroite......
Ce type est peut être un ange qui me met au défi.
Évidemment, si ce sont les vôtres et que vous vous souvenez du numéro, je me ferai un plaisir de vous rendre ces quelques euros bienfaisant.
Ou je les laisse traîner dans une poche jusqu'au jour où ils pourraient rendre service.Ou encore je les remets au même endroit, pour que les uns puis les autres puissent avoir le choix de les prendre ou de les laisser, tel une pierre sacrée que l'on vient toucher pour y trouver le salut. Salut !
mardi, septembre 09, 2014
Les années passent, Monsieur
Une femme qui a un enfant de l'âge de ma fille est certainement plus jeune que moi.
De plus en plus de monde n'a jamais connu les "Raider".
J'ai rêvé qu'il me restait quelques cheveux noirs.
Avoir davantage vécu au XXe siècle qu'au XXI siècle...
... mais avoir l'espoir que cela s'inverse !
De plus en plus de monde n'a jamais connu les "Raider".
J'ai rêvé qu'il me restait quelques cheveux noirs.
Avoir davantage vécu au XXe siècle qu'au XXI siècle...
... mais avoir l'espoir que cela s'inverse !
lundi, septembre 08, 2014
dimanche, septembre 07, 2014
samedi, septembre 06, 2014
vendredi, septembre 05, 2014
jeudi, septembre 04, 2014
mercredi, septembre 03, 2014
mardi, septembre 02, 2014
lundi, septembre 01, 2014
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