lundi, novembre 30, 2009
dimanche, novembre 29, 2009
date
29 septembre... oui
14 juillet... oui
8 février... oui
30 septembre... 22 octobre... 8 mai... 5 janvier... 4 aussi... 8 août... oui, oui, oui je me souviens.
Je me souviens d'un 15 novembre, d'un 27 janvier, 27 juin, 21 mars, 15 décembre, 26 octobre, 11 septembre...
28 février ? 29 février ?? non...
Et d'un 3 août... 19 mars... 16 avril... non... aucun en particulier... absolument aucun...
Nous sommes le 29 aujourd'hui, 29 novembre... Et maintenant, je m'en souviendrai...
14 juillet... oui
8 février... oui
30 septembre... 22 octobre... 8 mai... 5 janvier... 4 aussi... 8 août... oui, oui, oui je me souviens.
Je me souviens d'un 15 novembre, d'un 27 janvier, 27 juin, 21 mars, 15 décembre, 26 octobre, 11 septembre...
28 février ? 29 février ?? non...
Et d'un 3 août... 19 mars... 16 avril... non... aucun en particulier... absolument aucun...
Nous sommes le 29 aujourd'hui, 29 novembre... Et maintenant, je m'en souviendrai...
samedi, novembre 28, 2009
vendredi, novembre 27, 2009
jeudi, novembre 26, 2009
mercredi, novembre 25, 2009
mardi, novembre 24, 2009
lundi, novembre 23, 2009
le bordel est une matière vivant
le bordel, c'est aussi cette masse gluante de paperasses, livres, bics, objets divers, qui avancent sur les étagères au rythme des glaciers, sans cesse repoussant l'inutile et faisant ressurgir des papiers perdus, des notes griffonnées, un vieux numéro de téléphone, un bout de dessin, un dessein oublié.
dimanche, novembre 22, 2009
samedi, novembre 21, 2009
vendredi, novembre 20, 2009
jeudi, novembre 19, 2009
mercredi, novembre 18, 2009
mardi, novembre 17, 2009
lundi, novembre 16, 2009
réalité
ENVIRONNEMENT : bus
DATE : 16 novembre
HEURE : 09H43
LIEU : Capitale européenne
L'environnement immédiat m'échappait peu à peu. Bercé par la navette, je plongeais dans une demi-somnolence...
Comme reconnecté à une autre réalité, je me mis à voir des bouches sévères, sans sentiment, déshumanisées. Les regards me semblent vide, juste mécaniques ? Un clignement d'oeil ; comme un bug, les têtes bougent de façon aléatoire et saccadées. L'un analyse un journal de programmes, une autre scrute d'un regard terne l'environnement extérieur en un balayage systématique et vide d'émotions. Un boîtier électronique est relié aux oreilles d'une autre, elle paraît être en mode « veille ». L'une scrute l'intérieur de la navette de façon très concentrée et avec une infinie lenteur, comme si elle voyait l'invisible. Quelques-uns recherchent... ou centralisent des informations sur des claviers luminescents. Un autre fouille dans une sacoche ; témoignant de son intelligence et de son habileté, il en sort le document certainement attendu qu'il se met à analyser consciencieusement.
J'observe chaque mouvement, chaque regard, qui fait la mise au point sur un objet, sur un geste, ou encore sur moi. Peu à peu je comprend que je suis cerné... d'humanoïdes. Des mouvements de tête lents, des gestes réduits au minimum, ils sont là devant moi chacun accomplissant sa tâche.
Un nouvel humanoïde nous rejoint et cherche à se placer, créant un chaos de petits mouvements, déplacements, regards qui se télescopent, comme si chacun avait décroché de sa tâche quelques nanosecondes pour aussitôt replonger dans leurs missions respectives dont les desseins m'échappent encore. L'une donne des instructions orales via un mini-clavier. L'humanoïde toute noire avec des écrans devant les yeux croise mon regard un bref instant. J'ai peur d'être démasqué. Un autre range son document puis me regarde avec insistance. Je sens sa présence sur moi, je n'ose plus l'épier. La peur m'envahit. Subitement. Et si touts arrivaient à communiquer sans que je ne m'en aperçoive...
La navette stoppe, je m'apprête à descendre. Les gestes deviennent plus étranges, incohérents, dénués de sens... l'un se gratte, l'autre se frotte le nez, croise les jambes ou se regarde les ongles. Dans la rue, ça se bouscule, les uns traversent la voie alors que les véhicules déboulent à grande vitesse, un autre mâche un chewing-gum, un autre jette un papier au sol... ... je suis sauvé... la vie est bien là.
DATE : 16 novembre
HEURE : 09H43
LIEU : Capitale européenne
L'environnement immédiat m'échappait peu à peu. Bercé par la navette, je plongeais dans une demi-somnolence...
Comme reconnecté à une autre réalité, je me mis à voir des bouches sévères, sans sentiment, déshumanisées. Les regards me semblent vide, juste mécaniques ? Un clignement d'oeil ; comme un bug, les têtes bougent de façon aléatoire et saccadées. L'un analyse un journal de programmes, une autre scrute d'un regard terne l'environnement extérieur en un balayage systématique et vide d'émotions. Un boîtier électronique est relié aux oreilles d'une autre, elle paraît être en mode « veille ». L'une scrute l'intérieur de la navette de façon très concentrée et avec une infinie lenteur, comme si elle voyait l'invisible. Quelques-uns recherchent... ou centralisent des informations sur des claviers luminescents. Un autre fouille dans une sacoche ; témoignant de son intelligence et de son habileté, il en sort le document certainement attendu qu'il se met à analyser consciencieusement.
J'observe chaque mouvement, chaque regard, qui fait la mise au point sur un objet, sur un geste, ou encore sur moi. Peu à peu je comprend que je suis cerné... d'humanoïdes. Des mouvements de tête lents, des gestes réduits au minimum, ils sont là devant moi chacun accomplissant sa tâche.
Un nouvel humanoïde nous rejoint et cherche à se placer, créant un chaos de petits mouvements, déplacements, regards qui se télescopent, comme si chacun avait décroché de sa tâche quelques nanosecondes pour aussitôt replonger dans leurs missions respectives dont les desseins m'échappent encore. L'une donne des instructions orales via un mini-clavier. L'humanoïde toute noire avec des écrans devant les yeux croise mon regard un bref instant. J'ai peur d'être démasqué. Un autre range son document puis me regarde avec insistance. Je sens sa présence sur moi, je n'ose plus l'épier. La peur m'envahit. Subitement. Et si touts arrivaient à communiquer sans que je ne m'en aperçoive...
La navette stoppe, je m'apprête à descendre. Les gestes deviennent plus étranges, incohérents, dénués de sens... l'un se gratte, l'autre se frotte le nez, croise les jambes ou se regarde les ongles. Dans la rue, ça se bouscule, les uns traversent la voie alors que les véhicules déboulent à grande vitesse, un autre mâche un chewing-gum, un autre jette un papier au sol... ... je suis sauvé... la vie est bien là.
dimanche, novembre 15, 2009
samedi, novembre 14, 2009
l'horloge chronophage
vendredi, novembre 13, 2009
jeudi, novembre 12, 2009
mercredi, novembre 11, 2009
mardi, novembre 10, 2009
lundi, novembre 09, 2009
dimanche, novembre 08, 2009
samedi, novembre 07, 2009
et si le bug n'existait pas
finies les rencontres imprévues
les attentes excitantes
les surprises au détour d'une rue
la pluie qui nous surprend
finis les chemins inconnus
les détours colorés
l'à-propos
laissant place à un monde lisse où toutes les options auraient été préprogrammées, tous les chemins définis, toutes les actions limitées.
vendredi, novembre 06, 2009
jeudi, novembre 05, 2009
mercredi, novembre 04, 2009
mardi, novembre 03, 2009
lundi, novembre 02, 2009
Inscription à :
Articles (Atom)