dimanche, novembre 30, 2008
samedi, novembre 29, 2008
vendredi, novembre 28, 2008
jeudi, novembre 27, 2008
mardi, novembre 25, 2008
Rien
...
non !?
il ne peut pas ne RIEN avoir !
Rien ? pas même un rêve, un sourire ? quelques mots à retenir... un échange oui, avec... un inconnu ? un massage... quelques minutes ce matin sur ce genou endolori. "ce sont vos p'tites cellules qui ont souffert."
Rien...
un repas ? un aliment ? ... cornichon.
un appel, une soirée, un ciné. le vieux avec son sac plastique.
elle est jolie cette couette... je ne l'avais jamais vraiment observé.
non !?
il ne peut pas ne RIEN avoir !
Rien ? pas même un rêve, un sourire ? quelques mots à retenir... un échange oui, avec... un inconnu ? un massage... quelques minutes ce matin sur ce genou endolori. "ce sont vos p'tites cellules qui ont souffert."
Rien...
un repas ? un aliment ? ... cornichon.
un appel, une soirée, un ciné. le vieux avec son sac plastique.
elle est jolie cette couette... je ne l'avais jamais vraiment observé.
lundi, novembre 24, 2008
dimanche, novembre 23, 2008
samedi, novembre 22, 2008
vendredi, novembre 21, 2008
jeudi, novembre 20, 2008
carrefour (4) : les guetteurs
il est amusant de voir combien les gens qui atendent au carrefour guettent assidument le passage des véhicules.
mercredi, novembre 19, 2008
carrefour (3) : se frôler
ses pas ont précédé les siens. elle est passée là, précisément, sur ce trottoir, puis a traversé ce carrefour regagnant les entrailles du réseau souterrain. lui n'arrivera que quelques secondes après; pas même une minute, non. mais il n'en saura rien. son corps s'est volatilisé ; pas même une silhouette, une ombre, une odeur... combien de gens se frôlent ainsi, au temps.
mardi, novembre 18, 2008
carrefour (2) : bruine
il attend son tour, sous la bruine, le sourire aux lèvres. pour son premier contact avec le monde extérieur, l'homme se trouve debout, à attendre que le feu passe au rouge. comme les autres, il a enfilé ses habits ternes de l'automne.maintenant qu'il se dirige vers la bouche béante du métropolitain, la bruine lui réveille les pommettes, lui procurant une fraîcheur amusante. de là, tout s'est enchaîné, si vite, comme s'i lavait été pris dans des flots incontrôlables. descendre, se faufiler, grimper, se serrer parmi une masse d'anonymes ayant parfait leurs panoplies du même petit journal. ni regards qui pétillent, ni sourirent qui s'esquissent. une fille sourit ; répit. puis à nouveau descente, escaliers, un quai vaste du réseau express.
une femme sanglote, la tête plongée dans les bras de son mari, au téléphone . "est-ce un lieu pour apprendre une nouvelle triste ?"
un train arrive. une nuée de monde descend, monte, longe le quai les visages éteints. l'homme prendra le train suivant, jusqu'à destination, se libérant alors d'une moiteur pesante pour atteindre le monde du dehors.
c'est un autre carrefour, de mêmes scooters, camion, marteau-piqueur, sirène stridente, klaxons... et la même bruine, fraîche, silencieuse ; il sourit.
lundi, novembre 17, 2008
carrefour (1*) : le fil conducteur
un noeud de trafic. une rue qui s'enlace avec un boulevard, brodé de deux allées de circulation. c'est à cet endroit précis que la ligne de métro s'emmaillotte sous le boulevard. les véhicules défilent en continu, s'emmêlant parfois toutes seules. brouhaha décousu de klaxons, moteurs, grincements de freins. un homme, la bobine pas réveillée et un fil à la patte, se faufile rapidement pour s'emmitoufler dans le bus, univers de velours cousu de fil d'or, laissant derrière lui le sac de noeuds congestionné.
dimanche, novembre 16, 2008
samedi, novembre 15, 2008
vendredi, novembre 14, 2008
jeudi, novembre 13, 2008
mercredi, novembre 12, 2008
mardi, novembre 11, 2008
lundi, novembre 10, 2008
dimanche, novembre 09, 2008
samedi, novembre 08, 2008
vendredi, novembre 07, 2008
jeudi, novembre 06, 2008
"redire un sourire"
un jour se retourner et dire "merci", à toutes ces personnes croisées, que l'on n'a pas remercié, à qui l'on voudrait redire un sourire.
à tous ces gens qui m'ont conduit, soigné, veillé, massé, encouragé. leurs métiers certes, mais ma santé. à tous ces bienfaisants qui font dons d'eux-mêmes.
à tous ceux qui nous conduisent nous vendent des odeurs du pain des films. à ces artistes parents réparateurs vendeurs amis caissiers de ciné ou de supérette ambulanciers, qui font que la vie est ce qu'elle est, parce qu'ils le font bien.
à tous ces gens qui m'ont conduit, soigné, veillé, massé, encouragé. leurs métiers certes, mais ma santé. à tous ces bienfaisants qui font dons d'eux-mêmes.
à tous ceux qui nous conduisent nous vendent des odeurs du pain des films. à ces artistes parents réparateurs vendeurs amis caissiers de ciné ou de supérette ambulanciers, qui font que la vie est ce qu'elle est, parce qu'ils le font bien.
mercredi, novembre 05, 2008
mardi, novembre 04, 2008
lundi, novembre 03, 2008
dimanche, novembre 02, 2008
samedi, novembre 01, 2008
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