premiers regards sur un autre monde...
15h30... les yeux écarquillés, les tout-bambins fixent un pigeon ébouriffé, ces feuilles déjà largement entachées par l'irrémédiable automne.
plus proches d'eux, sur les bancs, à lire les potins du monde ou à s'échanger des potins de quartier, ce sont des grands-mères, des nurses, hommes âgés, handicapés, des petites femmes toutes voûtées. un temps suspendu.
autour, autour, voitures qui filent, deux-roues qui déboulent, un passant rate un bus, des métros bondés. le monde tourne, abrutissant, bien loin, oui, bien loin de ces grands yeux écarquillés.
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